Crime et châtiment

Publié le par Marguerite

http://masmoulin.blog.lemonde.fr/files/2010/03/crime-et-chatiment-affiche.1269746853.jpgExposition au Musée d'Orsay. Jusqu'au 27 juin. À voir !

Magnifique expo. Ou comment l'histoire du crime influence les artistes, peintres, mais aussi écrivains, sculpteurs, photographes... De Caïn à Charlotte Corday, de David à Degas, de Hugo à Kafka, tous nous racontent les grandes et petites histoires criminelles. Celles qui horrifient, celles qui ont fait l'histoire, celles qui fascinent encore. C'est aussi l'occasion de voir une guillotine de près et, honnêtement, ça fait froid dans le dos. L'expo pousse jusqu'aux théories scientifiques du XIXe siècle et la "certitude que le crime peut s'expliquer". Alors, on voit comment des humains en ont étudié d'autres, persuadés qu'ils trouveraient - non pas encore les gènes - mais les marques physiologiques du criminel né. Effrayant. 

Perso, Marguerite y a fait quelques découvertes qu'elle ne regrette pas. D'abord le peintre Signol, qu'elle ne connaissait pas du tout. Et puis Telemaco Signorini et sa Prison de Portoferraio. http://www.initaly.com/regions/artists/macch/bagno.jpg Ce tableau est angoissant. Lorsqu'on se trouve en face, on y est, on s'y croit, on sent les prisonniers respirer et c'est avec une certaine anxiété qu'on voit les deux hommes en costumes avancer vers soi. Elle a aussi absolument adoré Faim, folie, crime d'Antoine Wiertz. À frémir... http://www.reproarte.com/files/images/W/wiertz_antoine/hunger_wahnsinn_verbrechen.jpg Comme quoi, l'"instinct maternel", hein... Ce tableau est terrible dans le fait qu'on ne perçoit pas tout de suite ce qu'il a de particulier, ce qu'il a pu se passer pour que la femme ait cette expression aliénée. Marguerite ne déflore rien, il n'y a qu'à explorer doucement le tableau et ses recoins. En allant sur la page wikipédia de ce peintre, elle repère un autre tableau qui lui plaît bien, tiens : La liseuse. Là encore, tout est dans le détail.

Ensuite, cette Judith de Von Stück, qui l'a simplement laissée sans voix. http://www.repro-tableaux.com/kunst/franz_von_stuck/judith.jpg

Ou l'alliance du crime et de l'érotisme. Les deux corps sont désirables. Et pourtant. Ah, les femmes fatales. 

Enfin Marguerite qui aime beaucoup Degas a eu la chance, non seulement de revoir sa petite danseuse, mais en plus d'admirer le tableau Intérieur (ou Le Viol), glaçant.

http://scribouillart.files.wordpress.com/2008/07/interiortherape_512.jpg

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A
<br /> Un grand merci pour ce excellent article et ces superbes photos<br /> Amicalement<br /> Gilles<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Merci pour ce billet! J'hésitais à aller voir cette expo mais tu m'as convaincue :)<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> C'est à ça que ça sert ! <br /> <br /> <br /> <br />